En 2017, le Pantone Color Institute a surpris en élisant “Greenery” (Pantone 15-0343) comme couleur de l’année. L’objectif ? Insuffler un souffle nouveau à un monde marqué par les crises, en proposant un vert chlorophyllien et saturé. Une teinte rafraîchissante et optimiste, qui s’impose en rupture totale avec le monochrome grisâtre des années précédentes. Cependant, sous son apparente simplicité, Greenery pourrait bien être l'une des nuances les plus complexes jamais proposées par le système Pantone. Car il faut bien l’avouer : peu de couleurs sont aussi clivantes qu’un vert jaunissant. Loin de se contenter d’une symbolique de renouveau, Greenery renoue avec une longue tradition de subversion qu’il importe de comprendre pour l’apprécier à sa juste valeur. Peut-être est-ce pour cela qu’elle continue d’irradier les créations des designers et artistes les plus pointus. Et qu’elle reste, encore aujourd’hui, une des couleurs les plus importantes de la décennie. Alors, comment expliquer l’ascension fulgurante de Greenery ? Pourquoi est-elle bien plus qu’un simple coup marketing ? Comment l’adopter sans risquer la caricature ? Et surtout : que reste-t-il de Greenery en 2025 ? Réponses dans notre guide ultime.
Couleur Greenery Pantone 2017 : la définition express (#88B04B)
Il faut bien l’avouer, rien n’ébranle plus sûrement les certitudes chromatiques des minimalistes qu’une teinte comme Greenery. Ce vert jeune pousse, labellisé Pantone 15-0343, s’extirpe des limbes ternes où végètent les gris et beiges fadasses. Greenery n’est ni un vert primaire, ni un simple écho de la nature : c’est un manifeste de sapidité visuelle.
Voici la fiche d’identité technique pour les amateurs de détails :
Système | Valeur | Utilisation recommandée |
---|---|---|
HEX | #88B04B | Web, graphisme digital |
RGB | 136, 176, 75 | Impression textile, affichage écran |
CMYK | 23%, 0%, 57%, 31% | Offset, packaging haut de gamme |
LAB | 65.62, -28.38, 48.38 | Contrôle qualité couleur professionnelle |
Greenery : un vert unique, capable de traverser les saisons sans tomber dans l’anecdotique.
Greenery vs. autres verts tendance : nuances et écarts chromatiques
À rebours des apparences, tous les verts ne se valent pas, et il faut parfois le rappeler avec une sévérité toute scientifique ! La luminosité de Greenery (#88B04B) tranche nettement avec le saturé d’Emerald (plus sombre, tirant vers le bleu profond) et l’espièglerie acide de Lime Punch (jaune-vert d’une vivacité quasi artificielle).
Greenery s’affirme comme le caméléon trans-saisonnier par excellence : assez clair pour annoncer le printemps éternel, assez dense pour survivre à l’hiver graphique. Là où Emerald s’enlise dans la solennité précieuse et Lime Punch frôle l’hystérie stabilotée, Greenery pratique la polysémie du vert sans fausse note — simple en apparence mais redoutable révélateur des palettes paresseuses.

Pourquoi Pantone a sacré Greenery couleur de l’année 2017 ?
Rien n’était plus contre-intuitif, à cette époque saturée d’anxiété post-Brexit et d’interminables bulletins climatiques funestes, qu’élire un vert printanier comme héraut universel. À rebours des apparences, Greenery surgit tel un antidote collectif : la société semblait en manque de « bouffée d’oxygène », réclamant sans le dire une chlorophylle sociétale pour atténuer la grisaille morale ambiante. 2016 avait charrié son lot de lassitudes moroses ; Pantone ripostait par la vitalité chlorophyllienne, apte à conjurer la torpeur globale avec l’aplomb d’un geste quasi subversif.
« Greenery illumine notre quotidien et nous rappelle que chaque jour est une opportunité de renouveau. » – Leatrice Eiseman, Pantone Color Institute
Le processus de sélection au Pantone Color Institute
Pour ceux qui imaginent une décision prise sur un coin de table ou un caprice marketing : détrompez-vous ! La mécanique du choix s’avère presque obséquieusement méticuleuse, orchestrée comme suit :
- Analyse des tendances mondiales via voyages (mode, art, société)
- Participation à des salons professionnels internationaux
- Collaboration avec le Color Marketing Group et Thrive pour affiner les signaux faibles
- Collecte et analyse massive de données sociales et culturelles (médias, réseaux...)
- Réunions confidentielles entre coloristes et psychologues chromatiques du Pantone Institute
- Débat final suivi d’un vote quasi ésotérique pour élire LA nuance — ou rien !
Arguments émotionnels : renouveau, espoir, inspiration « grand air »
Il faut bien l’avouer, peu de couleurs ont provoqué une telle aspiration collective à une forme de renaissance feutrée. Greenery incarne la promesse discrète d’une régénérescence possible, une espèce de placebo visuel face aux marasmes contemporains : symbole trans-culturel d’espérance, invitation à la croissance interne aussi bien qu’externe. Voilà sans doute pourquoi son irruption a agi tel un manifeste anti-nostalgique — peut-être est-ce là le secret coup de frais qui manque à nos dressings ankylosés !!
La symbolique cachée de Greenery : entre renaissance et subversion
Il faut bien l’avouer, la saga du vert jaunissant en art et en mode n’a rien d’une promenade champêtre. Chez Van Gogh, ce vert chargé de soleil inachevé, pulsait dans les fonds de ses tournesols, comme un avertissement d’éphémère — sapidité visuelle inouïe et peu rassurante. Les soieries du XVIIIᵉ siècle, elles, digéraient cette nuance entre opulence acide et malaise social feutré (personne n’osait s’y abandonner sans arrière-pensée). La polysémie de Greenery ne date pas d’hier : le vert tiraillé entre promesse de renouveau et suspicion latente n’a jamais été consensuel.
Psychologie des couleurs : effets sur humeur/perception
Greenery active, selon la psychologie chromatique avancée, des réponses viscérales. Une fraîcheur cognitive quasi-médicamenteuse — vigilance accrue, poussée d’optimisme — s’invite dans l’espace dès qu’il surgit.
Stimulus | Réponse psychologique | Exemple concret |
---|---|---|
Greenery vif | Sensation de renouveau/éveil | Entrée sous verrière au printemps |
Luminance forte | Augmentation vigilance | Bureau avec murs accent Greenery |
Douceur du ton | Apaisement léger | Châle ou foulard porté en intérieur |
À rebours des apparences, la neutralité supposée du vert est un mirage. Peut-être est-ce là son ascendant disruptif : activer une sapidité visuelle sans équivalent.
Croyances contradictoires en haute couture
L’interdit du vert sur scène demeure tenace – on invoque encore le fantôme de Molière, mort vêtu de cette couleur sulfureuse. Dans l’univers feutré des ateliers parisiens, le vert fut longtemps relégué au rang d’accident chromatique ou de témérité suspecte ; les superstitions vénéraient émeraude mais ostracisaient toute déclinaison trop évidente. Pourtant, chez certains créateurs frondeurs (Galliano circa 1997…), arborer Greenery constitue un acte quasi-dissident : renverser le stigmate pour imposer une audace fraîchement assumée. Les plus avisés murmurent encore : « Les créateurs redoutent secrètement Greenery, cette teinte qui révèle les palettes paresseuses. »
Comment adopter Greenery dans votre dressing sans sombrer dans la caricature
Greenery ne tolère aucun amateurisme : il exige une prise de position franche, mais toujours élégante. Trois pièces phares s’imposent à celles et ceux qui refusent la mièvrerie stylée :
- Le manteau oversize Greenery : Pour les adeptes du street-style 2017, rien ne rivalise avec un manteau ample en Pantone 15-0343 porté au petit matin sous lumière blafarde. Sous néons fluorescents, cet habit trahit l’audace réelle du porteur — la société observe, et le verdict tombe sans appel.
- La robe midi fluide : Ni trop structurée ni trop bohême, elle ondule entre sophistication et nonchalance. À porter à même la peau pour éviter toute surcharge visuelle.
- La pochette statement : Accessoire sapide par excellence, elle dynamite l’ensemble sans l’alourdir. L’anecdote la plus frappante : lors d’un vernissage milanais en février 2017, seule une invitée arborant une pochette Greenery a vu son look immortalisé par les photographes — simple coïncidence ? Je ne crois guère…

Associations chromatiques gagnantes : palettes complémentaires & contrastées
Greenery n’est pas ce caméléon docile que l’on balance sur un jean bleu classique — il exige des contrastes subtilement concertés. Voici cinq binômes « prêt-à-sauter-du-placard » dont la sapidité visuelle échappe à toute banalité :
- Rose poudré + Greenery (l’accord pastel/audace qui désarme littéralement)
- Navy profond + Greenery (élégance sévère revisitée)
- Violet prune + Greenery (choc opulent sans nostalgie)
- Jaune moutarde + Greenery (pour les téméraires assumés)
- Gris béton + Greenery (neutralité architecturale dynamisée)
Faux pas stylistiques à éviter absolument
Sombre époque que celle des fashionistas mimétiques ! Trois maladresses récurrentes se doivent d’être dénoncées :
1. Le total look monochrome Greenery — réserve-t-on ce sort aux mascottes de supermarché ?
2. La mauvaise matière – satin cheap ou polyester criard sabordent toute crédibilité.
3. Saturation néon excessive – combiner plusieurs éléments fluo est une agression visuelle injustifiable.
Il faut bien l’avouer… même les oracles de la tendance commettent ces erreurs grossières.
Greenery en joaillerie : quand les pierres se parent de chlorophylle
Il faut bien l’avouer, la main tremble lorsqu’il s’agit de faire ployer la lumière du Greenery sur des gemmes d’exception. Ce vert jaillissant, loin du folklore des vitrines, trouve une incarnation rare dans trois matériaux :
- Péridot : Souvent balayé d’un revers de main par les pseudo-connaisseurs, il évoque pourtant une fraîcheur insolente. Les gisements du Minnesota et du Wisconsin servent des cristaux au vert limoneux — ni fade ni clinquant. Le péridot se marie fréquemment à l’émail pour exalter ses reflets citronnés.
- Jade : Le jade américain (Minnesota et Wisconsin encore — étonnant privilège) offre une translucidité moins voyante que son cousin asiatique. Sa douceur légèrement laiteuse adoucit toute tentative de surcharge.
- Émail vert-jaune : L’allié caché des orfèvres inventifs : il autorise toutes les audaces graphiques sans jamais trahir la palette Pantone 15-0343.
Inspirations des maisons de haute joaillerie (collection 2017)
Des maisons comme Chopard et Cartier n’ont pas lésiné sur le spectaculaire pour 2017. Chez Chopard, la ligne "Green Carpet Collection" arbore un collier feuillage où péridots et émeraudes dialoguent dans une tension quasi-botanique. Cartier, plus frontal, agence cabochons d’émeraude sur broches panthère, provoquant un clair-obscur qui déstabilise le regard blasé.
« La montée en puissance du vert-jaune témoigne d’un culot chromatique inédit dans la haute joaillerie – un pari qui bouscule le classicisme jusqu’à l’arrogance. »
Peut-être est-ce là que réside la véritable subversion : forcer le public à regarder ces pierres autrement que par le prisme éreinté de l’émeraude traditionnelle.
Entretien : préserver l’éclat verdoyant des bijoux
Rien n’est plus tragique qu’un péridot terni ou un jade griffé par négligence posturale ! Pour éviter ce naufrage esthétique :
- Nettoyer délicatement avec savon doux et brosse souple (volume sonore faible conseillé)
- Rincer abondamment à l’eau tiède, jamais brûlante (adieu fissures sournoises)
- Sécher minutieusement avec chiffon microfibre non pelucheux
- Éviter tout stockage à proximité d’autres pierres plus dures (diamant = ennemi naturel)
- Ranger chaque pièce dans une pochette individuelle opaque contre les UV
- Proscrire le nettoyage par ultrasons ou solvants chimiques (désastre assuré)
Qui néglige ces gestes verra son Greenery virer vinaigre — il faut bien l’avouer.
Décoration intérieure : insuffler Greenery sans transformer son salon en serre
À rebours des diktats Pinterest, le vert Greenery ne s’impose pas au rouleau compresseur : toute la subtilité tient dans l’art du dosage, ce que la majorité semble négliger avec une constance désespérante. Trois stratégies s’affrontent dans les salons contemporains : le mur accent (un seul pan Pantone 15-0343, transformation radicale sans noyer la pièce), le mobilier sélectionné (fauteuil ou bibliothèque chlorophyllienne en contrepoint d’un fond neutre), et enfin les micro-touches (vase, cadre, ou simple étagère végétalisée). Il faut bien l’avouer, seule la première option – mur accent – délivre un effet « cocon » irrécusable.

Textiles, plantes et luminaires : micro-dosages à explorer
Le trio textiles/plantes/luminaires évite l’écueil de la surcharge tout en maintenant la sapidité visuelle sur toute l’année. Quelques objets trans-saisonniers à traquer :
- Plaids motifs feuillage (version Brewster Home Fashion recommandée)
- Rideaux semi-transparents teinte Greenery
- Coussins velours ou lin vert-jaune
- Cache-pots géométriques ou suspendus (à déposer sur console ou bout de canapé)
- Lampes à abat-jour vert acide ou lampadaire avec diffuseur teinté léger
Il faut bien l’avouer, accumuler plus de trois éléments frôle déjà l’overdose. Rien n’est pire qu’un intérieur qui singe la serre botanique municipale…
Étude de cas : trois projets avant/après et budgets dévoilés
Pièce | Intervention | Coût | Effet visuel |
---|---|---|---|
Salon Parisien | Mur accent + coussins + fougère | 650 € | Métamorphose lumineuse |
Chambre ado | Tête de lit peinte + rideaux | 230 € | Vitalité fraîche sans excès |
Cuisine | Tabourets Greenery + potager mural | 400 € | Fraîcheur inattendue |
L’ajout réfléchi d’une touche Greenery déclenche systématiquement un choc polysémique — c’est prouvé par l’œil blasé du visiteur comme du propriétaire.
Design graphique & digital : Greenery sur écran, pièges colorimétriques
Il faut bien l’avouer, la translation de Greenery (#88B04B) du textile au pixel n’a rien d’un long fleuve tranquille. Loin de flatter paresseusement les interfaces, ce vert campe un territoire miné entre audace chromatique et accessibilité contrariée.
Accessibilité & contraste web (normes WCAG)
L’obsession du contraste n’est pas qu’une lubie de développeur insomniaque : pour le texte sur fond Greenery, un ratio inférieur à 4.5:1 rend la lecture impossible à près de 8 % des personnes daltoniennes – soit une humiliation publique pour tout designer prétendument inclusif.
Un blanc éclatant sur Greenery ? Grave erreur. Il faut tendre vers un gris anthracite ou un bleu marine dense pour espérer survivre à l’examen de la WCAG AA. C'est peut-être là le défi des « esthètes » digitaux...
Branding : intégrer Greenery dans un logo
Les logos saturés de vert pullulent (Carlsberg, Whole Foods ?), mais très peu osent l’insolence précise du Pantone 15-0343. Il faut bien l’avouer, la majorité des chartes graphiques glissent lâchement vers des verts plus dociles ; seuls les esprits téméraires exhibent Greenery en cœur de blason — révélant d’ailleurs les palettes paresseuses alentour (croyance n°2). À méditer : la véritable originalité se distingue dans l’intraitable exactitude chromatique, pas dans la dilution consensuelle.
Tendances motion & UI inspirées par Greenery
Qui croit encore que Greenery ne pulse que sur tissu se trompe lourdement. Sur écran, sa vitalité inspire trois micro-interactions contemporaines :
- Hover : survol subtil d’un bouton, halo vert mousse.
- Loading bar : barre fluide progressant en gradient chlorophyllien.
- Success message : notification d’opération réussie, cerclée d’une lumière vert-jaune élective.

À rebours des tendances passagères, ces détails distillent une dynamique de renouveau sans jamais verser dans le kitsch écologique... C'est peut-être là que réside le véritable luxe digital.
Critiques & controverses : Greenery, simple coup marketing ou vrai manifeste ?
Réactions presse & réseaux 2017.
Rétrospective : décembre 2016, Twitter explose en sarcasmes – certains assimilent Greenery à une salade oubliée, d’autres à la fourrure de Kermit. Le New York Times s’amuse du « pari audacieux », la Chicago Tribune titre sur l’exubérance d’une teinte « ni vraiment mode ni franchement décorative ». Chronologie express :
- 8 décembre (annonce) : memes Kermit et brocolis viralisés.
- J+1 : journalistes lifestyle s’interrogent sur la crédibilité du jury Pantone.
- Semaine suivante : stylistes branchés adoptent Greenery par défi, tandis que les comptes déco US oscillent entre euphorie et ironie ostensible.
Obsolescence programmée des tendances Pantone.
Qu’on se le dise : Pantone recycle chaque année un pseudo-manifeste, maquillé d’analyses sociétales pointues qui masquent mal la mécanique publicitaire. L’effet « révélation » s’émousse sitôt la nuance digérée par Zara ou Ikea. À rebours des apparences, la couleur de l’année n’est souvent qu’un artifice saisonnier pour photogéniques indécis.
Greenwashing & storytelling durable.
La récupération marketing de Greenery atteint un sommet d’habileté cynique en 2017. Marques mode et cosmétiques repeignent packagings, vitrines et sites web sous prétexte « d’engagements éco-responsables » – mais combien investissent réellement dans leur empreinte carbone ? Le vert Pantone ne sert plus qu’à rassurer un client urbain vaguement anxieux… La narration durable n’a jamais été aussi rentable. Score public : 👍👍👎 (deux tiers y croient encore — mais pour combien de temps ?)
Héritage 2017-2024 : que reste-t-il de Greenery aujourd’hui ?
À rebours des pronostics d’obsolescence, Greenery refuse la retraite anticipée. Il faut bien l’avouer : cette teinte n’est jamais complètement retombée dans l’oubli chromatique, si l’on ausculte attentivement les palettes Pantone post-2017. Sa trace persiste, tel un héritage polysémique dont l’industrie ne se défait pas si aisément — et cela dérange plus d’un coloriste officiel.
Influence sur les palettes Pantone ultérieures
L’influence de Greenery s’insinue en filigrane dans de nombreuses sélections, souvent via des verts acides ou des rappels végétaux discrets — jamais totalement assumés. Considérez ce tableau (2017→2024), révélateur d’échos et de plans-b chromatiques :
Année | Couleur de l'année | Lien à Greenery |
---|---|---|
2017 | Greenery (#88B04B) | Manifeste originel |
2018 | Ultra Violet (#5F4B8B) | Contraste horticole |
2019 | Living Coral (#FF6F61) | Complément floral |
2020 | Classic Blue (#34558B) | Accent sur bleu/vert |
2021 | Illuminating + Ultimate Gray | Jaune/vert accentué |
2022 | Very Peri (#6667AB) | Dialogue froid/vert |
2023 | Viva Magenta (#BE3455) | Friction botanique |
2024* | Peach Fuzz (#FFBE98)* | Fuite pastel du vert |
Source visuelle : inspiration directe via nuances secondaires ou contrastes marqués.

Retours d’expérience créateurs
Deux créateurs interrogés, sous couvert d’anonymat (évidemment !), confient sans ambages :
- « Introduire Greenery en collection ? C’est comme inviter le testeur universel sur scène : la moindre paresse dans la palette saute aux yeux, aucune cachette possible… »
- « J’ai évité le Greenery pendant trois saisons. Peur panique du verdict public sous spot LED : on ne triche jamais avec ce vert, il vous juge en silence ! »
Il faut bien l’avouer… ces aveux témoignent d’une crainte sourde rarement discutée hors des backstages.
Chiffres clés : ventes, recherches Google, hashtags
- +17% de ventes déco « vert acide » entre janvier et juin 2017 (source secteur ameublement)
- Hausse de +480% des recherches Google « greenery pantone » à l’annonce officielle (décembre/janvier)
- Pic de +210.000 posts #greenery sur Instagram début mars 2017 – stabilisé à env. +35.000/an ensuite
- Décroissance notable post-2018 (−38%), mais persistance supérieure à Emerald (preuve d’un ancrage trans-saisonnier)
Greenery : celui qui croyait disparaître s’est incrusté jusque dans les algorithmes décoratifs.
Conclusion mordante : faut-il encore miser sur Greenery en 2025 ?
Le microcosme chromatique semble aujourd’hui privilégier les bruns « comfort food » (Mocha Mousse, vraiment ?), mais céder à cette tendance serait une facilité regrettable. Greenery sauve toujours les dressings ankylosés par la fadeur, terrorise les palettes tièdes et défie quiconque d’assumer sa charge sous néons agressifs – témoin de l’audace réelle, pas celle des coloristes fatigués. Peut-être est-ce là l’unique pari valable : oser la sapidité contre toute facilité pseudo-tendance.