You are here

Comment faire un rideau sous évier ? Tutoriel complet et idées déco

On vous dit tout ce qu’il faut savoir pour adopter cette tendance déco (oui, tendance) qui fait son grand retour.

15 min
Déco & Intérieurs
24 December 2025 à 13h25

Le rideau sous évier est de retour. Et il n’a jamais été aussi cool. On vous dit tout ce qu’il faut savoir pour adopter cette tendance déco (oui, tendance) qui fait son grand retour. Entre solutions techniques, conseils déco et guide de couture complet.

Fixer un rideau sous évier : 4 techniques pour une dissimulation élégante

Un rideau sous évier ne se contente pas de masquer le prosaïque ; il s’érige en manifeste silencieux contre la morosité fonctionnelle d’une cuisine trop standardisée. À rebours des apparences, choisir sa méthode de fixation relève moins du bricolage que d’un parti pris esthétique — un art discret de la dissidence domestique. Chaque technique, du Velcro paresseusement raffiné au câble inox ascétique, reflète quelque chose de l’âme de son logis. Ce n’est donc pas le mode opératoire qui compte, mais bien la façon de l’assumer.

tableau comparatif fixation rideau sous évier
Méthode Difficulté Réversibilité Coût Esthétique finale
Velcro adhésif cousu 1/5 Totale Faible Paresse raffinée
Tringle à pression ou à visser 2/5 / 3/5 Totale / Nulle Modéré Engagement pérenne
Câble en acier inoxydable 2/5 Presque totale Modéré Épure contemporaine
Crochets adhésifs & anneaux à pinces 2/5 Totale Très faible Atelier improvisé

>
À retenir : La perfection technique n’existe pas — seul le panache avec lequel on dissimule ses failles importe vraiment.

La solution de facilité : le Velcro adhésif cousu

Le Velcro — ce prodige de l’attachement mou — incarne la nonchalance érudite qui fait florès dans certaines cuisines. Il suffit, paraît-il, d’une bande auto-agrippante collée minutieusement sous le plan de travail (après un dégraissage quasi chirurgical), et d’un ourlet complice cousu côté textile. Le rideau s’y accroche et se décroche sans drame ni outil, dans une indolence presque suspecte.

Cette méthode du « sans percer » séduit autant les impatients que les locataires réticents à percer. Mais c’est précisément cette simplicité qui exige une exécution irréprochable : le moindre recoin graisseux et votre « fixation simple » ne sera plus que lamentable capitulation.

L’option classique : la tringle à pression ou à visser

La tringle extensible – dite aussi tringle à café – s’insinue entre deux parois telle une promesse éphémère. Solution idéale pour les âmes nomades ou les indécis chroniques : il suffit d’ajuster la barre (privilégier l’inox ou le laiton nickel pour éviter l’effet bazar) et d’y glisser son rideau comme on referme un secret léger.

Mais certains préfèrent l’engagement pérenne : la tringle à visser, elle, scelle un pacte quasi matrimonial avec son cache-misère. C’est un choix sans retour, où chaque vis plantée marque un territoire — pour qui supporte mal la rupture ou chérit la stabilité.

Anecdote mordante : lors d’un séjour chez une vieille tante charentaise, je découvris une tringle vissée datant de 1978 et encore vaillante… comme quoi l’attachement a parfois du bon, même si son design défiait toute décence contemporaine !

L’astuce minimaliste : le câble en acier inoxydable tendu

Peut-être est-ce là la quintessence de l’épure moderne ? Un câble tendu en acier inox traverse discrètement l’espace sous évier, maintenu par deux pitons vissés, tel un fil narratif minimaliste. Le rideau y glisse humblement sur anneaux ou pinces, effleurant à peine son rôle de cache-misère.

Ce système tutoie presque l’abstraction : peu visible, il laisse toute latitude au choix du tissu tout en rejetant ostentatoirement la théâtralité accessoirielle des tringles classiques. Pour ceux qui aiment les intérieurs sobres mais point trop sages ; inutile d’espérer ici le réconfort d’un froufrou rassurant.

Le système D sophistiqué : crochets adhésifs et anneaux à pinces

Voici venu le règne du bricolage chic. Des crochets adhésifs savamment espacés reçoivent une fine baguette ou accueillent des anneaux à pinces directement fixés sur le tissu (saveur « atelier » garantie). Le tout offre une modularité réjouissante et laisse place à toutes les fantaisies d’accrochage.

Il faut bien l’avouer — cette astuce camoufle admirablement l’absence d’outillage ou d’ambition définitive. Le rideau suspendu ainsi donne des airs vaguement bohèmes à votre cuisine ; c’est dans ces détails faussement improvisés que réside souvent le vrai esprit décoratif…

Confectionner un rideau sous évier : guide de couture pour esthètes impatients

Réaliser soi-même un rideau sous évier, c’est s’offrir le luxe rare de la maîtrise — celle du geste, du choix de la matière et de la nuance. Il faut bien l’avouer, dans ce royaume minuscule du domestique, coudre n’est plus corvée mais manifeste : chaque point, chaque ourlet devient une riposte à l’uniformité fade des productions industrielles. À rebours des apparences, ce n’est pas tant l’économie que l’élégance qui dicte la main ; l’acte de couture, en somme, relève ici d’une méditation appliquée sur la beauté des détails.

Le matériel nécessaire : un inventaire à la Prévert

Voici le modeste attirail du créateur exigeant — ni plus, ni moins :
- Un mètre ruban, pour ne pas confondre art et hasard.
- Des ciseaux de couturière, fins stratèges du droit-fil et implacables juges des excès textiles.
- Des épingles, minuscules sentinelles veillant sur la rigueur des plis provisoires.
- Une machine à coudre (ou une aiguille pour les stoïques amoureux du temps long), chef d’orchestre ou confident discret de vos rêves d’ameublement.
- Du fil assorti, car toute dissonance chromatique serait une insulte au regard.
- Un fer à repasser, indispensable tyran de la netteté, sans lequel tout ourlet s’affaisserait dans la médiocrité.
- Le tissu choisi, évidemment — prélude sensuel et promesse d’harmonie (à manipuler avec des mains propres, par pitié).

Prendre les mesures : l’art de la juste proportion

La prise de mesures ne supporte aucune approximation : on jauge d’abord la hauteur à masquer (du dessous du plan jusqu’au sol ou au niveau désiré) avec une précision quasi liturgique. Puis vient le calcul savant de l’ampleur : multiplier la largeur réelle par 1,5 voire 2 selon le degré de « froncement » souhaité — car seule cette générosité textile protège du ridicule. Il faut bien l’avouer : lésiner sur ces centimètres revient à nier toute grâce domestique.
Ajoutez enfin quelques centimètres en hauteur et largeur pour les ourlets, sous peine d’achever votre ouvrage sur un soupir amer. Peut-être est-ce là que se glisse toute l’élégance — dans cette petite liberté prise face aux calculs trop stricts ?

La découpe et la couture : l’éloge de l’ourlet bien fait

Découper droit n’est déjà pas si simple ; mais libre à vous d’affirmer qu’un bord irrégulier est une marque d’esprit… Pour les autres : tracez soigneusement vos repères (si possible côté envers), puis taillez net. Vient alors le temps du rituel : marquer au fer un double rentré sur chaque côté (1 cm + 2 cm par exemple), fixer aux épingles puis piquer lentement à 0,5 cm du bord intérieur. L’ourlet double est une armure discrète contre l’effilochage et les revers acides des perfectionnistes en visite.
Anecdote grinçante : j’ai vu un rideau sous évier dont un ourlet malmené ruinait vingt ans d’apparente harmonie — preuve que chaque détail compte injustement plus que l’ensemble!

Créer le passant ou la tête de rideau : la touche finale

Selon votre méthode de fixation, plusieurs issues s’offrent à vous :
- Un passant classique : une bande repliée au sommet formant tunnel où glisser tringle ou câble.
- Une bande de Velcro cousue sur toute la largeur – option radicalement contemporaine pour amateurs d’anonymat textile.
- Des œillets métalliques ou anneaux clipsés – solution industrielle assumée pour effets atelier ou bistro revisité.
Chacun de ces choix influence radicalement le tombé et même l’âme du rideau ; il faut bien choisir sa signature !

Conseil d’expert : Le fil doit être impeccable et discrètement assorti au tissu. Un contraste trop fort mettra en lumière vos hésitations… Parfois, il vaut mieux renoncer à une audace mal maîtrisée.

Choisir le tissu : entre pragmatisme et déclaration de style

Il est des vérités qu’on aimerait faire taire, mais il faut bien l’avouer : le tissu choisi pour un rideau sous évier n’est rien moins que son âme. Tout le reste – ourlets, coutures, fixations – n’est qu’accessoire. À rebours des apparences, la matière textile se moque de la seule question de camouflage : elle expose au contraire un manifeste intérieur, une vision singulière de la domesticité. Opter pour le banal ou l’audacieux, le durable ou le flamboyant : chaque rideau ainsi tendu sous un évier est une prise de position esthétique, plus politique qu’on ne croit.

Les tissus pratiques et faciles d'entretien (coton, lin mélangé)

En cuisine (lieu de tous les affronts quotidiens), seul un esprit fatigué oserait recommander des étoffes précieuses et vulnérables. L’exigence ici se nomme robustesse — mais une robustesse élégante, jamais prosaïque. Le coton épais s’impose naturellement : lavable, solide et capable d’encaisser les éclaboussures sans verser dans le pathétique. Pour ceux qui goûtent l’imperfection sublime du froissé naturel, le lin mélangé offre un compromis délicieux entre texture vivante et entretien sans drame.

Le choix d’un tissu enduit de coton (pour les plus angoissés de la tache) peut également se concevoir, mais à condition d’éviter l’effet nappe bas-de-gamme si détestable. Peut-être est-ce là la quintessence du pragmatisme esthétique : choisir une matière noble qui saura vieillir avec panache.

Les tissus qui ont du caractère (Toile de Jouy, vichy, motifs audacieux)

À quoi bon cacher son désordre si c’est pour sombrer dans l’anonymat textile ? Il faut bien l’avouer : le rideau sous évier réclame parfois une insolence assumée.

Osez la Toile de Jouy – cette survivance aristocratique aux scènes pastorales faussement candides –, elle confère à la cuisine même la plus modeste un soupçon d’ironie cultivée. Le vichy rouge ou bleu distille une nostalgie gourmande façon « maison de famille », quand les motifs graphiques réveillent abruptement toute torpeur ménagère persistante. Pourquoi ne pas détourner aussi un drap ancien brodé ou user d’un tissu vintage chiné dont chaque tache raconte une histoire plus grande que soi ?

Gros plan sur rideau sous évier en Toile de Jouy avec goutte d'eau

À rebours des cuisines impersonnelles, c’est souvent ce choix flamboyant — sinon déraisonnable — qui arrache enfin votre coin vaisselle à son triste destin utilitaire.

Les matières à proscrire : le bréviaire du mauvais goût

Il existe bien sûr tout un catalogue de fautes impardonnables. À fuir absolument : tous ces polyesters brillants qui imitent mal la soie et ruinent l’équilibre visuel dès le premier reflet blafard ; les voilages translucides ou trop fins qui dévoilent piteusement lessive et poubelle ; les imprimés criards qui agressent l’œil las du matin…

Céder à l’appel du tissu bas-de-gamme n’est pas seulement un choix paresseux : c’est une dégradation visible du style décoratif. La vulgarité textile est un abîme sans fond dont on ne revient pas.

Avertissement solennel : Évitez le tissu-éponge ou la toile cirée bariolée — ils risquent de transformer votre cuisine en vestiaire humide de piscine municipale. La limite du mauvais goût est ici très fine…

Quand le rideau sous évier devient un manifeste décoratif

Peu d’objets domestiques savent transformer leur simplicité en véritable déclaration d’intentions. Le rideau sous évier, ce paravent modeste, s’invite ici comme une galerie de portraits : chaque tissu, chaque tombé raconte sa cuisine — ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Il n’est plus accessoire anonyme, mais manifeste esthétique à part entière. À rebours des apparences, il incarne l’âme caméléon de l’habitat contemporain. Que vous flirtez avec le rustique ou que vous courtisez le baroque coloré, il existe mille façons d’assumer sa dissimulation.

Synthèse : Que ce soit sous l’évier ou ailleurs, le rideau révèle la personnalité de votre cuisine tout en masquant son désordre.

L'esprit campagne chic : le charme suranné de l'authentique

N’en déplaise aux contempteurs du passé, la cuisine "maison de famille" conserve un pouvoir d’évocation sans égal. Ici, le lin brut règne sans partage — on le préfère lavé ou délicatement froissé (la perfection n’est rien sans une once de désinvolture). Les vichy pâles ou rayures ténues s’invitent en contrepoint subtil d’un plan de travail en bois patiné ou d’une crédence en faïence craquelée. Quelques fines broderies à la main, presque invisibles pour qui ne sait regarder, parachèvent cet univers où la simplicité revendiquée est tout sauf naïve.

Des marques comme Madame-Rideaux proposent des modèles sur-mesure en lin lavé et dentelle ancienne, l’antithèse du polyester supplicié par les lessives industrielles. Les plus téméraires iront jusqu’à faire appel à un fabricant de tasseaux tel que Woodup pour suspendre leur rideau sur une baguette brute — association parfaite pour exalter la texture minérale d’un évier en pierre naturelle.

Anecdote tranchante : j’ai jadis visité une cuisine où chaque rideau différait légèrement du voisin — preuve éclatante que l’imperfection répétée fait naître l’harmonie…

La touche bistro parisien : élégance et simplicité en rouge et blanc

Ici point de demi-mesure : c’est la nostalgie des zincs usés, du carrelage métro et du menu écrit à la craie qui règne. Le vichy rouge et blanc trône sur son fil comme un clin d’œil espiègle à l’âge d’or des petits bistrots oubliés. Une toile blanche épaisse rehaussée d’un simple monogramme brodé ou d’une fine ganse framboise suffit à installer ce classicisme sans affectation ni surcharge.

Le rideau bistrot n’a pas besoin de s’excuser : il impose sa franchise textile dans les cuisines exiguës ou monochromes — mieux encore si quelque torchon rayé pend nonchalamment sur son voisinage immédiat. Madame-Rideaux propose là encore quelques variantes dignes des meilleurs troquets rive gauche. Peut-être est-ce là que se loge tout le secret du chic parisien : refuser ostensiblement toute complication inutile…

L'audace du style bohème ou color-block

Peut-on vraiment prétendre décorer sans oser troubler l’ordre établi ? Le vrai panache tient parfois dans ce mètre carré qui refuse la discrétion imposée ! Le rideau bohème puise dans des tissus anciens chinés – draps brodés jaunis par le temps ou kanthas indiens bariolés – pour raconter autre chose qu’un simple cache-misère.
Pour ceux qui cherchent plutôt la suppression pure de toute nuance : osez l’aplat color-block. Un coton jaune safran brutalement tendu devant des meubles bleu nuit bouscule irrémédiablement toute monotonie ambiante. Il faut bien l’avouer : ces contrastes assumés relèvent moins du caprice que d’une volonté farouche d’habiter pleinement sa cuisine.

Rideau sous-évier jaune safran sur cuisine bleu nuit

Quelques fabricants proposent même des kits DIY pour poser soi-même une tringle minimaliste — mention spéciale à Woodup dont les tasseaux massifs subliment aussi bien les étoffes ethniques que les aplats acidulés.

À rebours des cuisines normées, retenez ceci : un bout de tissu n’a jamais été aussi puissant qu’accroché là où on ne l’attendait pas.

Dissimuler le chaos avec panache

Au fond, choisir le rideau sous-évier, c’est refuser la dictature du rangement ostentatoire pour préférer l’art délicat de la mise en scène. À rebours des injonctions minimalistes et autres dogmes du « rien à cacher » qui hantent désormais les intérieurs maximalistes, il subsiste une vérité : ce que l’on dissimule n’est pas toujours ce dont on a honte. Peut-être est-ce là… la plus brillante opération de style.

Opter pour le tissu plutôt que le stratifié, c’est accorder au désordre quotidien le droit à la beauté. Ce geste n’a rien d’une fuite ni d’un travestissement ; il s’agit d’un choix lucide, où chaque pli, chaque tombé, sublime ce qu’on ne saurait abolir totalement. Il faut bien l’avouer, la froideur uniforme des cuisines intégrées ne saurait rivaliser avec la poésie discrète d’un lin froissé ou d’un vichy savamment plissé.

La philosophie décorative qui consiste à cacher son chaos n’est donc pas synonyme de faiblesse ni de mauvais goût : elle relève d’une maîtrise supérieure du regard. Transformer « l’arrière-cuisine » en théâtre domestique, faire du moindre recoin un espace à révéler ou à suggérer — voilà l’ambition authentique de ce paravent textile.

Rideau sous évier en lin froissé dissimulant chaos domestique

« Le rideau sous-évier n'est pas une reddition face au désordre. C'est un lever de rideau sur une nouvelle scène, où le quotidien, avec ses imperfections, est enfin autorisé à avoir du style. »

Choisir délibérément un rideau sous évier, c’est faire de l’imperfection un véritable manifeste — rarement un simple morceau de tissu aura autant exprimé notre manière d’habiter le monde.

Comment faire un rideau sous évier ? Tutoriel complet et idées déco

Sur le même thème

2020-2025 Media Group. Marque déposée. Tous droits réservés - Mentions